Le Sri Lanka est un large producteur de fruits et légumes, produisant plus de 900 000 tonnes annuellement et exportant une partie de sa production, notamment en Europe. Cependant, ces dernières années, les fruits, légumes et autres plantes d’origine Sri lankaise ont fait l’objet de nombreuses saisies à cause de la présence d’organismes nocifs trouvés dans ses produits. Ces saisies ont conduit à des audits du Cabinet Vétérinaire et des Aliments du Sri Lanka (FVO) par la Direction Générale de la Santé et de la Sécurité Alimentaire de l’UE (DG SANTE), qui ont eu lieu en 2015 et 2016, afin d’évaluer les systèmes de contrôles officiels et de certification pour les plantes et produits végétaux en place dans le pays. Les audits ont déterminé que malgré une amélioration considérable du système actuel de contrôle phytosanitaire par les autorités compétentes Sri lankaises, nombreuses lacunes subsistent. Les lacunes observées ont abouti à la formulation de recommandations aux autorités nationales, notamment sur le renforcement de l'organisation des contrôles officiels, l'amélioration de la traçabilité, des exigences plus strictes en matière de lutte contre les parasites, l'amélioration des procédures d'échantillonnage, l'amélioration des procédures de certification et le contrôle amélioré des matériaux d'emballage.

A la suite des audits de la DG SANTE, AETS a entrepris une mission de formation continue (STM, sigle anglais) pour porter assistance à l’Organisation Nationale de Protection des Plantes du Sri Lanka, dans le cadre de son contrat BTSF en cours (une initiative de la Commission Européenne). La mission a pour objectif non seulement de remédier aux lacunes identifiées, mais surtout d’assurer que les produits végétaux qui sont exportés vers l’UE sont exempts de substances nocives et de tout organisme interdit dans l’UE, notamment en respectant la teneur maximale en résidus de pesticides au sein de l’UE.

 AETS est responsable des points suivants :

  • Une analyse des besoins en formation
  • Un programme de formation d’une durée minimale de 5 jours relatif aux exigences de l’UE
  • Une directive pour les contrôles de produits
  • Un plan d’action pour améliorer l’autorisation et la distribution des Produits Phytosanitaires
  • Des recommandations pour la diffusion de la lutte antiparasitaire intégrée pour des cultures spécifiques et l’application des bonnes pratiques agricoles
  • Un mécanisme amélioré des notifications RASFF et des saisies EUROPHYT.

L’activité a été effectuée en deux missions pour une durée totale de 16 jours ouvrables.