Depuis 2011, la démocratie Tunisienne a été, et reste à ce jour, un modèle dans les régions du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord. Pendant le période de transition politique, l’administration publique de la Tunisie a joué un rôle important pour assurer des changements pacifiques. Cependant, huit ans après la révolution, les institutions ont désormais de nouveaux défis à relever: le nombre de fonctionnaires a triplé, les procédures de recrutement ne sont pas toujours transparentes, la structure organisationnelle n’est pas efficace, et la corruption reste un problème.

Soutenue par l’Union Européenne (UE), le gouvernement Tunisien a lancé un vaste programme de réformes pour son administration. Le nouveau projet financé par l’UE a été attribué à AETS - “Assistance technique pour la deuxième vague d’examen fonctionnel Tunisien dans le cadre de la réforme de l’administration et de la fonction publique Tunisienne”- Ce projet vise à renforcer l’État de droit et la bonne gouvernance. Essentiellement basé à Tunis, le projet aura une durée d’un an. Une équipe d’AETS établira un diagnostic des lacunes internes et du développement organisationnel de la Présidence du Gouvernement, du Ministère du développement et de la coopération internationale, du ministère du commerce, et du ministère de l’agriculture. Le projet vise, également, à assurer une meilleure gestion des ressources humaines dans ces structures publiques. En outre, nos trois experts organiseront des formations pour la Présidence du Gouvernement afin de les rendre plus autonomes pour réaliser les examens fonctionnels à venir.

Dans un contexte régional et économique difficile, la réforme de l’administration publique est une condition majeure pour préserver et améliorer la transition démocratique de la Tunisie.